Ma porte s'ouvre, je te vois et mes yeux fondent tel du chocolat

Je t'invite à entrer, à t'installer et te propose de boire un verre entre 2 ou 3 vers d'un poème de Prévert

Rapidement nos corps se rapprochent, me bras t'enlacent, nos lèvres se frôlent et s'embrassent

J'ai la douce sensation de me laisser aller, de ne plus rien penser

Mes mains t'effeuillent, tel un arbre qui perd sa robe un samedi d'automne

J'effleure les rondeurs de ton corps, ta peau est douce, toute douce

Je te regarde, tu es belle, toute belle

Je sens mon coeur qui palpite, si tu me regardes encore comme ça je vais me prendre pour Brad PITT

J'aime l'odeur de ton corps, un délicat mélange de parfum rempli de saveurs

Mon cœur est comme un brasier qui ne cesse de brûler

Soudain, je croise ton regard, le vert de tes yeux m'émeut

M'émeut tellement fort que je crois que je t'aimeeee

Je crois que c'est ce que l'on appel le coup de foudre

Un canon dans lequel on y ajoute la poudre

Et pourtant, je m'étais promis de ne plus avoir l'amour facile

Encore une fois, j'ai craqué, n'ai pas su me résonner

Mais enfin, je ne regrette pas

Aujourd'hui, j'espère que ce sera avec toi que je me reconstruirais,

Fini les coups de cafards, place maintenant à l'espoir,

Hier soir j'ai décidé de mater la télé,
Il est 19h59, le jt va bientôt commencer,
Le générique sanglant commence à s'élancer
Puis le présentateur vedette commence à parler,

Hier soir, j'ai décidé de mater le jt,
Il est 20h00, au menu, chômage, crise et surtout beaucoup de blessés,
Sans oublier, le conflit à Gaza, les américains en Irak, et sur le plateau Sarko
Rongé par le traque,

Il commence à parler, à vouloir s'expliquer, ou plutôt à gesticuler
C'est vrai, c'est pas un président qu'on a,
Quand il parle, t'as l'impression qu'il a Parkinson,
On plutôt qu'ton phone sonne, en version Vibrassionnnneeee,

L'entretien est terminé, le journaliste semble plutôt satisfait,
Et pourtant, moi je suis la, allongé dans le canapé,
Complément fou, voir énervé,
A essayer de m'détendre, ou plutôt de comprendre

J'éteins cette foutue télé,
Réfléchis sur mon avenir,
Me pose quelques questions,

Mais comment la terre fait-elle pour encore tournée ?
A en voir le dernier spectacle de Dieudonné

C'matin je me suis réveillé presqu'à l'heure,
J'étais plutôt de bonne humeur,
Je sors de chez moi et, la je vois mon facteur,
Il m'apporte une enveloppe, vous en devinerez la couleur,
Je l'ouvre et j'découvre que j'ai oublié de payer l'traiteur, et mes impôts d'entrepreneur,

Je prends de suite mon téléphone, j'appel direct le percepteur
Pas la peine d'attendre un peu chaleur, j'suis tombé sur le répondeur,
Je m'laisse pas aller, j'décide d'y aller,
Je grimpe vite fait sur mon scooter,
Je traverse le périph' a 100 a l'heure,

J'arrive la bas et attrape le premier ascenseur,
Je débarque à l'étage intitulé « Recouvrements mauvais payeurs »
J'décide de m'expliquer, de justifier mes malheurs,
J'comprends vite que j'discute avec des beaux parleurs,
Même si parfois pour comprendre j'montais le son du haut parleur,

Voici comptée la simple histoire de l'horreur,
Le petit oubli qui fait basculer une famille dans l'malheur,
Enfin on va pas pleurer, on n'est pas non plus des amateurs,
Mais attention, on s'prend pas pour des traders,
On demande pas le beurre, et l'argent du beurre
Tout simplement ..., Un jour, on pensera à payer à l'heure.

Je suis mélancolique,

Mauvais état psychique,

J'suis pas alcoolique

Et pourtant, je n'ai pas le déclic,

Déclic d'avancer, de me rassurer

De chercher le bien être

Pour calmer ma tête,

Alors je m'enferme dans une prison dorée,

J'aimerais la faire explosée,

J'ai pas cette force mentale,

Pour moi c'est immoral,

Des choses bien trop banales,

Et pourtant qui font mal,

Vous ne voyez toujours pas de qui je veux vous parler,

Et pourtant, vous l'avez probablement croisée,

La dépression, maladie du siècle,

Qui ne toque pas à la porte avant de s'installer,

Qui ne nous lâche plus quand on veut la larguer,

Je me souviens très bien, … certains me disaient que pour avancer,

Ils s'étaient mis à fumer,

Moi, j'ai compris que pour s'en sortir,

Rien ne sert de le dire, Il suffit de l'écrire,

Alors luttez, luttez comme vous le souhaitez,

L'essentiel ne réside pas dans la façon dont vous procéderez,

Mais bien dans le résultat que vous obtiendrez,

Encore une fois, toi qui m'écoutes ne l'oublie pas

Rien ne sert de le dire, il suffit de l'écrire...

Il y a des mots qui font mal,
Et des malles qui prennent l'eau,
Il y a des mats tout grinçants et des Mat--elos
Des mots pour les maux
Et des menthes à l'eau,
Des mots qui font du bruit,
Du bruit, comme une moto,
Qui démarre en furie, qui décolle du sol, comme un héli--co,


Il y a des maux pour les gens qui prennent du MYOLASTAN,
Des mots qui soignent les déprimes,
Mieux qu'un chasseur de primes,
Il y a des mots trop méchants,
Et quand tu les entends, tu veux casser des dents,
Mais attention mon grand, faut pas laisser de marque,
Si tu veux pas qu'on te traque,


Il y a des mots pour ceux que t'aiment,
Et après tout y'a pas de gêne,
Pour dire, je t'aime, à celui ou à celle,
Qui avec son grain de sel,
Te fais monter au ciel,
Te fais brûler les ailes,


Les MOTS, M.O.T.S c'est un peu comme les MAUX, M.A.U.X,
Tu as toujours un peu de mal,
A contenir l'émotion,
De ceux que tu trimbales,
Au fond de ta prison,

1988 :

Slamdi Prochain, de son prénom Jérémy né dans le département des Ardennes, plus précisément à Revin, il est le cadet d'une famille de 3 enfants. Il vit à proximité de Charleville-Mézières, ville du poète Arthur Rimbaud.

Quelques années passent :

Au collège, il participe à de nombreux ateliers écriture, peinture, thêatre..., très vite la création artistique pris une place importante dans sa vie.

2002 :

Jérémy se déstine à une carrière dans l'hotellerie restauration, il entre donc en Seconde BTNH au lycée de Bazeilles. Quelques mois plus tard, il s'aperçoit que ce n'est "pas sa vie", qu'il s'est probablement trompé d'orientation. Il quitte l'établissement pour intégrer une seconde générale à Sévigné (08).

2006 :

Après l'obtention de son baccalauréat, il intégre un DUT. En parallèle, il tente de dévelloper une compagnie de thêatre "Les cabotins". Il continu à écrire des textes en toute "clandestinité", sur le coin d'une table ou encore dans sa chambre.

2008 :

Jérémy lance sa carrière, il s'installe à Reims et devient Journaliste Reporter d'Images. Il participe à quelques scènes SLAM et pense de plus en plus à mettre ses compositions sur Internet.

2010 :

Jérémy ne souhaite plus rester dans l'ombre, le site Internet voit le jour et  il écrit au gré de son inspiration des slams.